Le football, sport collectif créé au milieu du XIXème siècle à Cambridge, est aujourd’hui le sport le plus populaire du monde. Il est celui qui rassemble, qui divise mais aussi celui qui transmet.
Le football, plus qu’une passion
Le football n’est pas uniquement un sport qui se regarde mais un sport qui se vit. Nous naissons football, nous mourrons football. Du moment où nous pouvons marcher jusqu’à ce que nous ne le pouvons plus, nous nous devons de taper dans le ballon. C’est notre meilleur ami. Nous l’avons chez nous, au garage, dans la chambre, dans la cour d’école, chaque semaine à l’entraînement, chaque week-end en match. Nous en prenons soin, le caressons, le faisons vivre sur le terrain. En tant que joueurs, nous transmettons des émotions aux plus passionnés et donnons envie de jouer au football aux débutants. En tant que spectateurs, nombreuses sont les personnes qui se donnent rendez-vous chaque week-end pour aller voir un match dans leur village. Nombreuses sont les personnes qui sont abonnées à leur équipe de cœur et qui suivent au plus près la progression de celle-ci.
Le football est un sport unificateur : des personnes qui se connaissent ou non vont partager un moment ensemble, vont vivre des émotions que ce soient dans un village de quelques centaines d’habitants ou dans les plus grands stades du monde. Cette idée de rassemblement, nous la retrouvons à son summum dans les victoires en Coupe du Monde 1998 et 2018 avec des réunions de centaines de personnes sur les plus grandes places de France pour suivre, encourager, boire, manger, fêter, se prendre dans les bras et pleurer de joie au final. Et puis bien sûr, chaque mordu de football a pensé un jour, a rêvé une nuit de devenir professionnel dans son club favori, de donner la victoire à son équipe devant des milliers de spectateurs comme un tennisman qui rêve de devenir numéro un mondial ou un athlète qui a l’objectif d’être médaillé un jour.
De père en fils : l’exemple de la famille Thuram
Vu de l’extérieur que ce soit dans un stade ou à travers les différents médias, le football mélange rebondissements et émotions telles que la joie ou la tristesse. Cependant ce qui prévaut c’est la passion. Nombreux sont les enfants qui vivent les matchs tout comme les adultes et qui disent « je veux devenir footballeur professionnel plus tard ». Imaginez en plus si l’un de vos parents est ou a été footballeur professionnel. Imaginez si celui-ci vous soutient à fond dans cet objectif ! Comment ne voulez-vous pas vous donner à 1000 % pour progresser et atteindre les sommets ? C’est le cas par exemple de la famille Thuram. Lilian, le père, est un ancien joueur de Barcelone et de la Juventus et toujours le joueur le plus capé de l’histoire de l’Équipe de France avec 142 sélections. Latéral droit, rapide, puissant, pas le plus habile avec ses pieds mais impassable en un contre un. Quand son nom est évoqué à tout féru de football français, il n’y a qu’un match qui sort du lot. Ses deux seuls buts en Équipe de France, son doublé face à la Croatie en demi-finale de la Coupe du monde 1998. S’il n’y a pas ces buts, il n’y a pas de trophée et donc pas de première étoile ! Par ailleurs, Lilian a deux fils : Marcus, actuel joueur du Borussia Mönchengladbach sélectionné quatre fois avec les Bleus ; et Khéphren, actuel joueur de l’OGC Nice qui compte neuf matchs avec les Espoirs. Nés en 1997 et 2001, Marcus et Khéphren ont grandi en plein milieu de la carrière de leur père. Ils ont voyagé, ont vibré devant des matchs à haute importance et ont forcément reçu cette passion. Le problème, c’est la pression de l’échec qui fait face à la volonté absolue de réussir. Mais qu’en est-il de la comparaison avec leur père ? De la peur d’être toujours appelé » le fils de » ? Et bien ce qui est déjà à souligner est que les trois joueurs évoluent à des postes différents ! Lilian en défense, Khéphren au milieu de terrain et Marcus en attaque. Leur gabarit est aussi différent, leur style de jeu et leur mentalité également. Aucun des deux enfants n’est encore allé dans un des anciens clubs de leur père : ce qui met un peu plus de côté cette pression. Alors la passion prend le dessus et aujourd’hui ces deux jeunes joueurs sont prometteurs et professionnels dans deux clubs de première partie de tableau de leur championnat respectif.
En somme, le football, c’est plus qu’un sport, c’est plus qu’une passion, c’est un mode de vie. Il mêle physique, mental, esprit d’équipe, politique, argent, réseaux sociaux… C’est enfin un vecteur de transmission entre différentes générations mais aussi au sein d’une même.
Excellent article ????????
Merci ;